L'intelligence du coeur

La confiance qui s’établit entre le coach et son client rend la relation plus fluide et plus constructive. Initier cette qualité de rapport s’apprend, il s’agit de doter sa bienveillance d’un savoir-faire et d’un savoir-être…

Oui, je t’écoute…

Se centrer sur l’autre, c’est s’intéresser vraiment à ce que cette personne exprime dans son comportement et dans son discours.

Pour parvenir à cet accueil de l’autre, le coach a développé des compétences comme écouter attentivement la personne, observer son langage comportemental, et se synchroniser à son rythme pour l’accompagner dans sa progression. Cette disponibilité est ressentie par le client qui se sent alors accueilli, validé, valorisé, accepté…

Oui, j’accueille ce que tu es…

Une personnalité, un style, une culture, des comportements, des croyances, des valeurs, etc. : nous sommes construits de notre expérience particulière. Mais nous rencontrons rarement un vrai respect de ce que nous sommes. Aussi, pour éviter de nous sentir marginalisés ou rejetés, souvent nous nous (sur)adaptons à ce que nous pensons être les attentes des autres vis-à-vis de nous.

L’accompagnement du coach, pour qu’il soit pertinent et utile, exige un respect inconditionnel de la personne : ainsi elle peut s’autoriser à se reconnecter avec sa propre volonté et ses propres désirs, elle n’est pas jugée.

Oui, je comprends ce que tu expérimentes…

Le coach est ancré dans le présent, orienté solution et congruent : il dit ce qu’il fait, il fait ce qu’il dit. Il a fait le chemin sur lequel il va maintenant accompagner son client.

Le concept de « congruence » est emprunté à Carl Rogers* qui soutient que « le changement de la personne se trouve facilité lorsque le thérapeute est ce qu’il est ».

Quand les rapports du coach avec son client sont authentiques, que chacun dans cette relation est en accord avec lui-même et avec les émotions et les réflexions qui circulent dans l’échange, l’entretien de coaching devient un lieu privilégié où le client peut laisser s’épanouir ses émotions, sa créativité, conquérir son autonomie.

Oui, il existe d’autres possibilités…

Quand son client obtient des résultats décevants, c’est souvent que la stratégie utilisée est inadapté. À deux têtes, il est plus facile de faire émerger ce plan B qui va mener au but plus facilement, avec moins d’efforts et plus de satisfaction.

Cette aptitude à modifier ses stratégies pour s’adapter aux circonstances s’appelle la flexibilité. Ainsi, le coach met au service de son client ses ressources techniques et relationnelles pour revoir ou changer une manière de faire ou d’être qui ne fonctionnent pas.

… En résumé

Pour accompagner ses clients, le coach en formation chez Coach Académie développe une éthique personnelle.

Cette éthique qui permet d’établir des relations de qualité et de confiance : je l’appelle l’intelligence du cœur… ;-)

*Carl Ransom Rogers (1902-1987), psychologue américain, a étudié la dynamique du processus de changement chez les personnes. Il a décrit les conditions d’entretien qui favorisent l’utilisation pleine et entière de nos ressources et capacités. Les travaux de Rogers ont influencé la psychothérapie, l’éducation et les sciences humaines et sociales. En 1987, il a été nominé pour le prix Nobel de la paix. Suggestion de site : www.ibe.unesco.org/International/Publications/Thinkers/ThinkersPdf/rogersf.pdf

Sylvie Baille
Coach