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Coach Culture de Coach Académie

2 février 2011

Du rêve à la réalité : le beau voyage

Lors de l’an neuf, nous prenons avec conviction des résolutions de changement. Ce bel élan le plus souvent s'étiole, car changer ce n'est pas si facile.

Changer sa vie, changer de vie, changer pour se rapprocher de ce que l'on est plutôt que de ce que l'on a fait de nous, est un voyage qui se fait en plusieurs étapes.

Rêver sa vie 

Le désir de changement s'accompagne de la croyance que vivre autre chose autrement est possible. Nous nous projetons dans le futur, nous construisons de manière toute virtuelle le décor, le son, les situations, les expériences auxquelles nous aspirons.

Et si j'examinais plus attentivement ce rêve, ce désir ?

Reste-t-il réaliste ? Un réalisme qui ne l'empêche pas d'être inspirant ?

Et ce rêve vaut-il le coût et le dérangement auxquels il me faudra consentir pour le réaliser ?

Et quel plaisir cela va-t-il m'apporter ?

Rien ne vaut la promesse de plaisir pour nous décider à nous mettre en route.

·         Quelle vie est-ce que je veux vivre ?
·         Qu'est-ce que je veux expérimenter ?
·         Quelle personne est-ce que je deviens alors ?
·         Qu'est-ce que je veux construire, bâtir, manifester de moi-même ?

Le voyage commence avant même de prendre la route 

La première étape de ce voyage est déjà de se séparer de l'ancien lieu et de préparer son bagage.

Nous devons d'abord en finir avec ce que nous désirons abandonner : nous permettre de terminer une situation, une relation, faire le point sur ce que nous vivons ici et maintenant, et chasser les culpabilités, les regrets, les remords, les ressentiments, les questions qui, comme un boulet au pied, nous entraveraient et amoindriraient notre plaisir à venir.

·         Quel est le bilan de mon expérience ?
·         Quels apprentissages ai-je faits ?
·         En quoi cette expérience ne me convient-elle plus ?
·         Y a-t-il des éléments à conserver ?
·         Suis-je prêt(e) maintenant à en faire le deuil ?

Découvertes et turbulences 

Le changement promet mille découvertes sur le monde, sur les êtres et sur soi, des rencontres, des points de vue qui surprennent, des  possibilités nouvelles, des ressources inespérées qui se révèlent.

C'est aussi une période d'incertitude : les repères, les habitudes, l'aisance avec laquelle nous nous mouvions dans notre vie ont disparu. Notre angle de vision change et notre perception de la réalité aussi. Nous éprouvons alors des émotions différentes avec des intensités parfois étonnantes, à un rythme plus soutenu : parfois nous en sommes tout étourdis !

Nous changeons et le regard que les autres portent alors sur nous n'est plus le même. Dans cette réinvention de nous-mêmes, nous renonçons à être reconnus pour ce que nous étions et cela nous déstabilise. Nous sommes en train d'apprendre à assumer ce que nous devenons.

Et puis, même dans le plus grand des changements, voilà que cela se stabilise. Nous retrouvons des certitudes, des repères, des habitudes. Nous savons de mieux en mieux faire, de mieux en mieux être. Nous avons changé, nous avons mûri.

Faire la route à deux 

Être accompagné dans cette aventure, c'est s'adjoindre le regard d'un autre que nous, son intelligence, ses émotions, ses expériences, sa bienveillance. Cet autre est une possibilité de partage, de partenariat, de complémentarité, d'encouragement, d'inspiration aussi parfois.

Les coachs font de leur passion de l'accompagnement de l'autre, leur métier. Et ce métier est celui d'accompagner ceux qui tentent l'aventure du changement, à réaliser le voyage dont ils rêvent.

Je vous souhaite une belle route !

Sylvie Baille
Coach

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2 janvier 2011

Ma résolution pour 2011

Lors de cette expérience, j’ai pris conscience de la subtilité des discriminations

Il faisait très bon ce dimanche-là, et j’avais décidé d’accompagner mon mari dans la forêt de Chiberta où il courrait plusieurs fois par semaine. Courir, ce n’est franchement pas mon truc, mais me promener le nez au vent, j’aime bien, alors je me suis engagée dans le parcours des 3 kilomètres qui serpente entre les grands pins.

En marchant, j’ai remarqué l’abondance de  papiers, de mégots, de détritus de toutes sortes le long du sentier, ce qui a fini par me déranger suffisamment pour que je sorte une poche en plastique de mon sac et que je commence à les ramasser. 

Ici je veux juste préciser que je faisais cela sans arrière-pensées, juste pour mon confort personnel, juste pour faire cesser le malaise que je ressentais à voir ce paysage si paisible et harmonieux être jonché de cochonneries, et puis, il faut le dire, parce que je suis affligée d’un mauvais sort qui fait que j’aime bien m’occuper ! 

Donc me voilà en train de collecter des petits bouts de plastique, d’emballages, rien de bien sale je vous rassure, je suis relax, je suis dans ma bulle. Je croise des promeneurs sans trop y prêter attention.

Mais soudain un homme m’aborde et, sans me saluer, se lance dans une grande diatribe rageuse contre les gens comme moi (moi ?) qui laissent la forêt si sale, qui, « tiens, là et là », oublient des choses au passage, décidément il n’y a rien à attendre de gens qui travaillent mal comme ça, c’est pour entretenir des incapables de mon espèce qu’il paye des sommes exhorbitantes aux impôts, pas étonnant que le pays courre à sa perte avec un tel laisser-aller, etc. etc.

En fait je n’ai pas compris sur le champ ce que cet homme me disait, parce que ce que j’ai perçu en premier lieu, c’est le ton avec lequel il me parlait : il aboyait ! Il me regardait avec un tel mépris ! On ne s’était jamais adressé à moi de cette manière… J’étais choquée. Je me sentais tout à coup honteuse, agressée, considérée avec une condescendance qui me laissait muette…

Jusqu’à ce que je retrouve la parole et interrompe le râleur pour dire que je n’étais qu’une simple promeneuse qui avait pris l’initiative de cueillir quelques déchets comme d’autres cueillent des fleurs, des cailloux ou des champignons…

Son expression a changé d’un coup. Il faisait erreur sur la personne. Je n’étais pas un de ces employés de l’État que ses impôts rémunéraient, un préposé à une tâche aussi peu estimable que celle de ramasser les ordures des autres, je n’étais pas la bonne cible sur laquelle il allait pouvoir déverser sa frustration, je n’étais pas cette « inférieure » qui allait supporter sa juste colère de « dominant »...

Il s’est éloigné rapidement, emportant sa colère, et je suis restée là, perplexe. Je venais de vivre une de ces expériences-éveil dans lesquelles on prend conscience d’une réalité qui nous était jusque là étrangère.    

Ainsi donc, voilà comment on pouvait parler à une personne que nous estimions inférieure. À quelqu’un que notre origine, notre statut social, notre couleur de peau, ou tout autre argument de soi-disant supériorité, nous autoriserait à traiter sans considération, sans courtoisie, sans prévenance… Il avait suffit que je ramasse des déchets pour être traitée comme un déchet…

Si je prends une résolution pour la nouvelle année, que ce soit celle-ci : je me demande d’avoir suffisamment de clairvoyance et d’intelligence du cœur, pour ne pas céder à cette arrogance et à ce dédain. Je veux ne jamais voir autre chose dans chaque personne que je rencontre, quel que soit son statut, son rôle, son origine, sa couleur, son histoire, son apparence, que ce qu’elle est : une personne.

Parce que je pense que pour déjouer des discriminations évidentes, ce peut être une première étape que de se défaire de nos micro-ségrégations ordinaires.

Je vous souhaite une très belle année 2011 !

Sylvie Baille
Coach

2 novembre 2010

Le Cap de Persévérance

Saviez-vous que Coach Académie bat pavillon sur l’Atlantique ? 

Nous sommes heureux et fiers d’accompagner Julien Mabit, skipper, dans la Route du Rhum 2010 ! 

Aux dernières nouvelles, en ce 2 novembre 2010, Julien quitte la Manche pour entrer dans l’Atlantique. Il est actuellement en 6e position sur les 11 participants de la classe Rhum.

Une participation à la Route du Rhum, ça ne s’improvise pas… Il faut beaucoup de travail, d’intelligence et de temps pour réaliser ce qui peut être pour certains, le rêve d’une vie

« La Route du Rhum, c’est un véritable rêve d’enfant. Bercé par les exploits des Pajot, Peyron, Tabarly et compagnie, j’ai décidé de faire la Route du Rhum à l’âge de  4 ans. »     Julien Mabit  (contact)

Breton de naissance, Julien a grandi avec la mer pour horizon. À l’âge de 10 ans, il est allé sonner chez Loïck Peyron pour lui demander comment on devient marin et plus encore skipper. Il est revenu régulièrement voir le champion pour s’assurer d’être sur la bonne voie vers son rêve… il travaillera même dans son équipe ! 

Et maintenant, ça y est, Julien est dans la course ! 

Réaliste et focusé 

Si je devais définir en quelque mots cet homme qu’est Julien, je dirais qu’il est à la fois vraiment focusé sur ce qu’il veux en étant aussi très lucide sur le chemin à parcourir pour y arriver.

Réaliste en ce sens qu’il a une vision juste de ses forces, de ses atouts, des cartes qu’il a en main pour prétendre à un projet de cette envergure : pas de fausse modestie !

Réaliste aussi, par son honneteté par rapport à lui-même, sachant reconnaître simplement ses forces et ses limites, ce qui va de soit puisque c’est sa première Route du Rhum et qu’il ne peut que progresser. 

Cette conscience des difficultés et des coûts pour atteindre son objectif lui ont d’ailleurs été très utiles pour franchir plus sereinement les nombreux obstacles qui se dressaient sur son chemin, mais Julien sait rêver avec lucidé et persévérance !

Focusé : parce que Julien a une belle conscience de la cohérence du projet qu’il a envie de réaliser. Son projet est porteur de sens et de bénéfices pour lui.  Quoi qu’il arrive par la suite, cela ne peut être pour lui que des opportunités d’apprentissages et d’évolution.

Bon vent ! 

Julien, je te dis bravo de te donner à vivre cette l’expérience longtemps désirée.

Je te dis bravo aussi d’honorer dans ce projet des valeurs signifiantes pour toi, et aussi de prendre le risque de nouvelles façons de penser, de ressentir, d’agir.

Avec Julien, nous avons d’autres projets dans les cartons, mais pour l’instant : sois toi-même, fais comme si c’était fait !

Jean-Pierre Roy
Coach 

15 octobre 2010

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2 octobre 2010

Qu’est-ce qui vous remplit de joie ?

Nous nous épuisons parfois à combler nos « manques », nos « faiblesses »,

quand optimiser ce qui nous fait plaisir et nous enthousiasme,

pourrait être un bien meilleur moteur…

 

Faites la liste de ce qui vous remplit de joie

(de l’immense émotion de la naissance d’un enfant au petit plaisir de manger un chocolat)

1     _________________________________________________________________________

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20   _________________________________________________________________________

Quand votre liste est faite, remarquez le beau sourire affiché sur votre visage…

Se pourrait-il que ce que vous venez d’inscrire ci-dessus soit votre recette personnelle du bonheur ?

Quelle sera la bonne-heure pour en faire une manière de vivre, une priorité ?

Ah mais, me dites-vous, il y a ma mère qui est malade et la voiture qui est encore en panne,

je dois rembourser mon crédit et mon enfanta eu zéro en dictée et…

Oui. Aussi.

Choisir de multiplier le plaisir

Je vous propose de choisir une, deux ou trois (selon votre gourmandise ;-) de ces choses qui vous rendent heureux, et pour chacune d’elle de décider d’une action spéciale que vous allez faire durant le mois.

Juste pour célébrer cette joie !

Au plaisir de vous voir sourire,,

Sylvie Baille
Coach

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2 septembre 2010

Vous avez un projet ?

Pour réaliser un projet, encore faut-il le définir, savoir quel est le prix que l’on est prêt à payer pour le réaliser, et trouver comment faire et avec quelles ressources… Le coach mène une enquête auprès de son client pour évaluer si ce projet peut devenir un objectif. 

Quel est… 

… le projet ? :
Exprimer avec précision son projet permet d’évaluer son intérêt et sa consistance. Que ce projet soit une demande d’évolution professionnelle ou personnelle, il importe d’évaluer si le désir qui le porte est suffisamment « vivant » pour donner envie de se mettre en action,  d’investir du temps, de l’énergie et de l’intelligence… Il est à examiner aussi si la personne mesure l’engagement qu’elle veut prendre, si elle a conscience de ce qu’implique la réalisation de son projet, du challenge personnel qu’il présuppose. Si ce projet respecte l’écologie de vie de la personne, ses capacités, ses compétences et ses savoir-faire, s’il est suffisamment clarifié, il peut alors s’écrire sous la forme d’un objectif. 

… le chemin ?
Plus la cible se précise et plus on discerne un premier chemin pour l’atteindre. Planifier un itinéraire, une stratégie, cela permet de séquencer des étapes, et donc de mobiliser son énergie à bon escient avec des résultats optimaux et cadrés dans le temps. C’est aussi économiser bien des déconvenues, des tâtonnements, des essais-erreurs, des moments de doute ou de panique (les émotions a-do-rent le flou artistique !) Si ce chemin a été déjà défriché par d’autres,  il est possible de modéliser leurs stratégies de réussite pour les adapter à son profit. La créativité sera de toute manière au rendez-vous, l’expérience de chacun restant toujours unique.

… la priorité ?
Pour éviter bien des bouleversements, des procrastinations, des résistances, il importe de savoir ce qui tient vraiment à cœur, ce qui est prioritaire. Par exemple, si passer du temps avec sa famille est une priorité pour une personne, tel objectif qui va l’éloigner de son foyer risque de déclencher des émotions désagréables et des culpabilités… Comme il vaut mieux prévenir que guérir, il est intéressant de prendre la mesure des conséquences, des inconvénients éventuels qui peuvent surgir, et alors de négocier avec les contraintes, de gérer les irritants, voire même de les éliminer, pour accomplir l’objectif en préservant aussi ce qui nous tient à cœur.

… l’outil ?
S’il y a un réflexe assez commun, c’est bien celui de se focaliser a priori sur ce dont nous pensons manquer ! Parfois le coach qui écoute une personne se décrire, en vient à se demander comment cette personne a bien pu survivre jusqu’ici avec tous les défauts, les incapacités et les insuffisances qu’elle s’attribue ! Il propose alors un accompagnement vers une revalorisation de soi, un réveil des ressources endormies, une réactivation des savoir-faire acquis, il stimule la capacité à se challenger, à apprendre, à découvrir, pour se déployer et donner la pleine mesure de ses possibilités… Le premier outil dont va disposer le client dans la réalisation de son objectif, c’est… lui-même ! 

Clarifier votre projet, le chemin à prendre pour le réaliser, préserver votre écologie et augmenter votre confiance en vous, c’est la mission qu’a choisie le coach. Alors quel est votre désir ? Ce désir voulez-vous en faire un projet ? Si vous avez envie de réaliser ce qui vous inspire et qui va vous exprimer, testez comment une relation de qualité avec un coach certifié peut vous y accompagner !

Je vous souhaite un beau mois d’octobre

A bientôt

Sylvie Baille
Coach

15 août 2010

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2 août 2010

Ces gens qui créent du bonheur

Voici en 5 points ce que m’ont appris ceux de mes clients qui, de manière évidente, savaient créer du bien-vivre…

1.     Ils s’autorisent à être… malheureux !

Ce qui peut sembler étrange mais qui est en fait une clé importante. Nous connaissons tous des moments désagréables et, refuser le chagrin, la colère, le doute, nier les émotions que nous ressentons, les masquer en consommant des médicaments, de l’alcool, des drogues, des objets, ou autres, ne fait que repousser l’instant où il sera nécessaire d’y faire face. Accueillir et reconnaître ces émotions comme normales, les exprimer que ce soit par écrit ou à des personnes qui savent les entendre, permet de les replacer dans leur contexte, de comprendre ce qui les déclenche, d’en faire des expériences utiles qui concourent à notre évolution et nous permet éventuellement d’éviter leur répétition.

2.     Ils utilisent leur corps !

L’activité physique a un effet sur notre bien-être. Quand nous sommes en mouvement, nous secrétons de la sérotonine qui a un effet euphorisant. Vingt minutes d’activité auraient le même effet bénéfique que la prise d’un anxiolytique. Et le sport n’est pas le seul défoulement possible : chanter, danser, ou simplement respirer à plein poumons devant une fenêtre ouverte peuvent faire une nette différence. N’oublions pas les soins du corps comme le massage, ou les techniques et les arts qui passent par le corps pour apaiser l’esprit comme la méditation, l’EFT, la PNL ou l’EMDR. Et pour finir, reposons-nous ! Le manque de sommeil nuit aux neurones et à la bonne humeur !

3.     Ils vont à la rencontre des autres !

Quand nous n’allons pas bien, nous avons tendance à nous isoler alors que c’est justement à ce moment-là qu’il faudrait aller vers les autres. Rencontrer des amis, saluer des connaissances, téléphoner à un proche, se joindre aux activités d’un groupe : s’intéresser aux autres, leur dire combien leur présence nous fait chaud au cœur, profiter de ces instants, non pas pour les convaincre de notre malheur, mais pour se changer les idées, partager, et… rire !

4.     Ils ne se forcent pas !

Ils font ce qui les attire vraiment. Bien sûr ce n’est pas toujours instantanément possible de vivre selon ses véritables aspirations, mais cela peut s’organiser, devenir un projet en soi de se reconvertir pour vivre une vie qui nous comble et rencontre nos vrais désirs, respecte nos besoins et nos talents. Le projet peut être ambitieux, mais le chemin peut être fait d’étapes pour le concrétiser, rendre l’apprentissage et l’expérience fructueuse, enlever de la pression grâce à des stratégies utiles et efficaces pour veiller à garder le quotidien agréable.

5.     Ils cultivent la joie !

Ils gardent précieusement en réserve les instants de joie, les témoignages d’affection, ils savent profiter des plaisirs qui passent. Ils ne s’appesantissent pas sur ce qui fâche, quitte parfois à avoir de l’indulgence pour leurs erreurs de jugement et les maladresses des autres, en refusant de dilapider leur énergie dans des regrets, des accusations, des critiques, les voilà prêts à accueillir les opportunités du jour : la vie est précieuse et la joie n’attend pas !

Je vous souhaite une belle rentrée  !

Sylvie Baille
Coach

1 août 2010

Au mois d'août, nous sommes en vacances !

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2 juillet 2010

La Sérendipité

ou l'art de trouver ce que l’on ne cherche pas…

Parfois mes clients me racontent comment ils sont eu des « déclics », ils disent : « et soudain… », « c’est alors que… », « et tout d’un coup… », « et ne me demande pas pourquoi… », « je ne sais pas d’où je sors ça mais…», « ça m’a fait tilt », « et là un truc m’a frappé… », « ça m’est apparu d’un coup… »

Ces déclics sont des moments de sérendipité. 

Qu’est-ce que la sérendipité ?

C’est la faculté de faire des trouvailles imprévues en remarquant un détail ou ce qui pourrait sembler être une «erreur», pour construire à partir de ce point neuf une réflexion neuve.

Comment peut-on trouver ce que l’on ne cherche pas ?

Déjà, il faut être en train de chercher…

La sérendipité se manifeste de façon inattendue mais elle ne survient a priori que dans un esprit occupé à un travail de recherche, et qui donc s’active avec curiosité sur un sujet particulier. Il est donc très improbable que vous fassiez une découverte dans un champ que vous n’êtes pas en train de labourer.

Louis Pasteur disait d’ailleurs que « le hasard ne favorise que des esprits préparés. » Et c’est vrai qu’il est plus facile de repérer des irrégularités (et donc des occasions de sérendipité !) dans un domaine connu, exploré, familier… 

Des exemples ?

  • Lee Miller, photographe, à la suite d’une erreur de manipulation dans sa chambre noire, découvre la solarisation. Plutôt que de rejeter cette expérience comme une erreur, elle l’exploite pour en faire une technique à part entière.

  • La tarte aux pommes renversée par les sœurs Tatin est devenue célèbre !

  • Art Fry, chimiste chez 3M, se trompe dans le mélange des ingrédients et fabrique une colle à faible pouvoir adhérent : c’est la naissance du Post-it !

  • Etc.

La sérendipité dans un coaching

Les questions que pose le coach obligent à revoir des rationalisations, des routines mentales. Ce remue-méninges permet parfois la soudaine émergence de liens originaux et surprenants, d’interprétations neuves et inattendues…

Cela dépasse la prise de conscience, c’est une brusque créativité qui se manifeste et fait apparaître une idée imprévue ou un angle de vision inédit… Un détail ou une erreur ou une impasse font naître alors une nouvelle possibilité.

Et c’est là que la sérendipité est essentielle : la personne peut alors saisir l’opportunité de sortir du cadre habituel, consentir au hors-piste, et explorer cette idée neuve pour réinventer son approche de ses problématiques.

La sérendipité est alors la capacité de la personne à saisir dans l’expérience ce qui sera précieux, utile, révélateur, opératoire, bouleversant, en bref : propice au changement.

Et se mettre en route est la clé : se questionner, observer, tester, agir… et rester attentif à cette surprise possible…

Je vous souhaite un beau mois de juillet !

Sylvie Baille
Coach

2 juin 2010

Avec l’été qui arrive…

Sur le chemin du bien-être, beaucoup de mes clients pensent qu’ils doivent d’abord régler tous leurs « problèmes » pour s’autoriser enfin à « aller bien ». Et si transformer la posture physique était déjà un premier pas vers le mieux-vivre ?

L’avalanche d’injonctions à la minceur, à une beauté idéalisée jusqu’à en devenir irréelle, peut nous faire oublier de simplement vivre notre corps. Nous sommes un corps en mouvement et non une seule image, ou un cliché photographiques et marketing… Voici des petits trucs à adopter qui peuvent sans effort réanimer une énergie dispersée dans les ruminements intérieurs…

1.      Se tenir droit

Le cerveau se renseigne auprès du corps et sa posture lui envoie un message. Se tenir droit, c’est lui proposer le message « je me déploie, je me sens bien avec moi-même ».

En se tenant droit, on dégage le plexus solaire et le diaphragme, alors on respire mieux, on digère plus facilement et cela a un effet sur notre humeur ! Le regard se porte plus loin, la démarche se fait plus assurée, la simple posture renforce notre confiance en nous, elle nous fait paraître plus grand, plus mince, plus assuré : oui, je prends ma place dans l’espace !

2.      Respirer amplement

Rien ne vaut d’expérimenter ! Pendant deux ou trois minutes, adoptez une respiration courte, superficielle, et observez comment vous vous sentez… et puis changez pour une respiration ample, profonde, lente et ressentez le nouvel état qui s’installe en vous... Choisissez la respiration qui vous convient le mieux !

3.      Sourire

Allez, souriez ! Pourquoi ? mais pour rien ! aux anges, gratuitement, juste pour voir ! ;-) et pas seulement une grimace de la bouche, non, un vrai sourire, qui part du cœur et qui monte jusqu’aux yeux ! ah… ça fait du bien non ? Ça décrispe, ça fait rigoler même de sourire tout seul comme ça devant son écran ;-)   

Le sourire envoie un message d’ouverture aux autres, et d’ailleurs, méfiez-vous, on pourrait vous rendre la pareille ! Et puis sourire est tout de même le plus naturel des liftings !

4.      S’assouplir

Oui, oui, c’est le moment de vous étirer, ne laissez pas l’occasion passer… Préférez-vous mobile plutôt qu’inerte, souple plutôt que rigide. Comme c’est bon de réhabiter chaque parcelle de son corps !

Cessez de focaliser sur « ce-qui-ne-va-pas-en-moi », c’est dangereux de ne se vivre qu’en mode auto-dévalorisant, de ne promouvoir de soi que les aspects négatifs, on risque même d’en convaincre les autres ! Ce qui serait dommage, non ?

Donc, avec le beau temps, avec les jours qui rallongent, avec ce petit parfum d’été qui pointe tout d’un coup au coin de la rue, faites un nœud à votre mouchoir pour ne surtout pas oublier tous ces grands soucis qui vous minent, et sortez donc vous promener, les épaules dégagées, respirant à plein poumons, le sourire aux lèvres, avec une démarche tout en grâce… vous m’en donnerez des nouvelles !

Je vous souhaite un délicieux début d’été !

Sylvie Baille

Coach

2 mai 2010

Discipline

du latin disciplina, éducation

Il fut un temps où je n’avais de la discipline qu’une vision négative, je n’y voyais que contrainte, frustration ou encore soumission… Et puis, en m’intéressant de plus près aux conditions du bien-vivre, il m’est apparu que j’allais devoir m’astreindre à quelques contraintes pour opérer des changements utiles dans ma vie, et acquérir de nouvelles habitudes. Il allait s’agir de m’obéir à moi pour gagner en disponibilité, en efficacité et en légèreté…

En fait, si le terme « discipline » a si mauvaise presse, c’est que souvent il est suivi d’adjectifs comme « stricte » ou « rigoureuse » ou encore « sévère »… mais se flageller n’étant pas pour moi une nécessité, j’allais me doter d’une discipline « souple », « adaptée » et « respectueuse » de mes capacités et de mes besoins : faire face à mes obligations et mener la vie que je désire mener en y ajoutant du plaisir et de la fluidité. 

J’ai besoin de savoir où je vais : je formule mes objectifs
Le plus court chemin entre deux points étant la ligne droite, pour canaliser mon énergie et mes ressources dans des actions cohérentes, efficaces, j’ai besoin de savoir quel est mon but.

J’ai besoin d’agir utile : je planifie et j’organise
Je prépare mon action en passant du temps en amont à concevoir un plan, un itinéraire, j’évite ainsi bien des piétinements ! Je construis mes projets sur le papier, préférant dépenser un peu de jus de cervelle plutôt que beaucoup d’huile de coude ! Et puis, une fois la première stratégie conçue, je l’optimise au fil de l’expérience.

J’ai besoin de rentabiliser mon énergie : je me donne des priorités
Je me pose la question : qu’est-ce qui importe ? Qu’est-ce qui fera une réelle différence ? Est-ce que j’éparpille mon énergie vitale, qui n’est pas infinie, dans des actions anecdotiques ? Ou est-ce que ce que je fais a un réel impact sur la construction de mon projet ?

J’ai besoin d’encouragement : je fais ce que je sais le mieux faire
J’exploite mes talents. Ainsi, en étant encouragée par mes succès, par la reconnaissance que je reçois, je peux trouver des pistes et des inspirations pour avancer aussi sur le terrain de certaines incompétences que je désire réduire.

J’ai besoin d’une bonne énergie vitale : je prends soin de ma santé
Les objectifs les plus ambitieux n’ont que peu d’intérêt si je n’ai pas l’énergie suffisante pour les concrétiser. Je fais de l’exercice au moins 3 fois par semaine et je me nourris le plus sainement possible. Si au début, cela a pu me demander un effort, c’est devenu aujourd’hui un véritable plaisir en soi !

J’ai besoin d’apprendre et d’expérimenter : je crée des conditions propices à mon développement 
Je considère mon cerveau comme un muscle, et je l’entretiens au quotidien. À chaque jour un nouvel apprentissage, un article, un podcast, un documentaire, une discussion, à chaque jour son nouveau test, sa nouvelle prise de risque, son micro-pas… Je teste : si ça me convient c’est adopté, sinon, poubelle !

J’ai besoin de l’affection des miens : j’ai toujours du temps pour les gens que j’aime
Je ne peux pas simplement vivre « pour le travail », au service de mes clients, de mon statut ou de mes ambitions, cela n’a plus de sens pour moi si je perds le lien avec ces personnes qui me sont chères. Alors je prévois du temps de simple présence, de pure disponibilité, pour entretenir les relations qui sont importantes pour moi.

A chacun, selon ses besoins, la tâche de se donner une discipline qui l’éduque. Car c’est le sens latin du terme « discipline » : éducation. En tant qu’adulte, nous sommes responsables de la poursuite de notre éducation tout au long de notre vie. Nous pouvons combler les manques éducatifs de notre enfance, et  nous pouvons élever en nous ce qui nous entrave dans notre développement.

Je vous souhaite un joli mois de mai !

Sylvie Baille
Coach

3 avril 2010

Du rôle des émotions…

Les émotions organisent le comportement humain ainsi que certains processus sociaux. 

Dans un concert interdisciplinaire, les chercheurs en psychologie, en neurosciences, les philosophes, anthropologues et autres intelligences à l’œuvre, échangent leurs hypothèses, leurs observations et leurs découvertes sur la communication et la gestion émotionnelle, sur la capacité des êtres humains à donner des réponses sensibles aux demandes sociales, aux événements de leur vie personnelle, ceci en évitant le stress et l'épuisement psychologique, etc.  

L’émotion, c’est de la vie 

Le terme « émotion » vient du latin « movere » : mettre en mouvement. Ainsi quand je ressens, je n’expérimente pas un état sans nuance qui serait donné, statique ou fatal, mais plutôt un processus qui s’opère : un flux hormonal qui me traverse, qui a un rythme, une courbe de croissance et de déclin, une intensité qui se module, etc. 

De nombreux facteurs interviennent dans le déploiement de cette émotion : mon hérédité, mon histoire personnelle qui a autorisé ou pas certaines expressions et donc les conditionne, mes motivations du moment, la culture dans laquelle je baigne avec ses normes et, toujours, le contexte dans lequel l’émotion survient...  

Examiner comment nous accueillons ou pas, maîtrisons ou pas certaines émotions et engager un travail pour mieux y parvenir, peut contribuer à l'amélioration de notre santé tant physique que psychique, nous permettre d’accroître notre bien-être dans notre  vie professionnelle et privée. 

Car s’occuper activement de la gestion de ses émotions, ce n’est pas seulement rester dans le champ de l’intime : les émotions participent à la clarté de notre jugement, au bon déroulement de nos opérations mentales, nous ne savons pas être seulement rationnels ! Des facteurs émotionnels influent sur nos décisions, aussi objectifs que nous pensons être… et c’est un récipiendaire du prix Nobel, Daniel Kahneman, qui nous le confirme. 

Il nous dit en effet que notre pensée a besoin des émotions pour être efficace, ne serait-ce que pour combler le manque d'informations qui seraient nécessaires pour décider vraiment rationnellement…

Difficile en effet de savoir quand nous projetons notre esprit dans le futur ou quand nous régressons dans le passé, si ce matériel est suffisamment fiable ou tout simplement le plus utile pour prendre des décisions en toute connaissance de cause : les émotions, en synthétisant une expérience plus subtile, peuvent alors nous accompagner de leur sagesse.

Et puis, se donner l’opportunité de mieux comprendre comment nous ressentons, c’est peut-être aussi éviter certaines manipulations de nos émotions : l’efficacité de la culpabilisation par exemple n’est plus à démontrer, ou encore l’utilisation de la honte pour nous entraîner à des réajustements normatifs, non plus ! 

Ce qui pose le plus souvent problème, c’est l’intensité avec laquelle nous manifestons une émotion… S’il peut être légitime de ressentir de la colère, se laisser aller à l’exprimer sans mesure et sans souci des conséquences pour ceux qui nous entourent, comme pour notre propre système physique et psychique d’ailleurs, peut poser question.

Quand la personne n’est pas en mesure de moduler l’intensité de son ressenti, la réflexion et l’action sont alors perturbés ! Il existe de nombreuses techniques qui peuvent permettre de réguler la production de l’émotion, depuis un apprentissage respiratoire au réexamen de nos croyances sur les choses, les autres et le monde… 

Six émotions universelles : joie, tristesse, surprise, dégoût, colère et peur 

Oui, six émotions qui sont produites par tous les êtres humains… mais en fait, ces émotions se déclinent à l’infini selon les situations. Ainsi pour la simple colère, le spectre s’étend de la vague irritation à la rage du forcené.  Entre ces deux extrêmes, il y aura toute une gradation qui nous verra agacés, impatients, fâchés, courroucés, indignés, exaspérés, hargneux, emportés, furieux, et je ne sais quoi encore… 

De plus, ces émotions sont-elles jamais « pures » ? Ne se complexifient-elles pas en se combinant à d’autres ressentis, à des croyances venant les alimenter et les compliquant en jalousie, honte et culpabilité, par exemple,  pour donner des cocktails détonnants ! 

L’émotion en elle-même est une réponse à un stimulus. Et la nature de cette émotion va dépendre de l’interprétation qui va être donnée par la personne qui réagit au stimulus… Il y aura donc une aussi grande variabilité de réponses émotionnelles à une situation donnée que d’interprétations possibles de cette expérience-là… 

Aussi, si vous êtes envahis d’émotions qui vous parasitent, vous polluent, vous entravent, il est possible de faire un retour sur vos interprétations (sont-elles lucides ?) et aussi sur votre capacité à maîtriser votre comportement (qui s’exprime ? L’enfant ou l’adulte ?) En évoluant là où l’évolution est possible, nous pouvons changer la qualité et l’intensité de nos réponses émotionnelles et améliorer notre écologie émotionnelle… 

Je vous souhaite un beau ménage (émotionnel ;-) de printemps ! 

Sylvie Baille
Coach  

2 mars 2010

RÉTRO-PLANNING

Projetez-vous dans l’avenir : « Que voulez-vous expérimenter dans votre vie ? »

Je vous propose ce mois-ci de rêver votre vie : quel parcours désirez-vous ? Quels objectifs voulez-vous atteindre ? Qu’est-ce qui vous inspire vraiment ? 

Imaginez-vous dans 10 ans. Prenez un moment de tranquillité pour vous projeter dans 10 ans et, dans ce nouveau présent, constatez où vous en êtes, avec quelles personnes, avec quels accomplissements, projets et envies.

Créez une image précise

Voici quelques questions, mais vous pouvez enrichir cette vision à votre guise.

Dans 10 ans :

     Où habitez-vous ? Décrivez ce lieu avec le plus de détails possibles.

     Quelles sont vos activités ? Oui, du matin au soir, et aussi les activités ponctuelles.

     Quelles sont alors vos priorités ?

     Qui est votre conjoint (e) ? Comment cette personne se comporte-t-elle ? Que partagez-vous avec elle ?

     Qu’avez-vous expérimenté (pays, domaines, rôles, etc.) et que voulez-vous encore expérimenter ?

     De quoi êtes-vous fier(e) ?

     Quels biens matériels possédez-vous ?

     Quels changements se sont opérés en vous ?

     Etc.

Cette projection dans l’avenir peut vous donner des pistes pour décider quel chemin vous allez prendre dès aujourd’hui.

Créez des étapes

     Que puis-je accomplir dans les cinq prochaines années pour me rapprocher de chacun de ces objectifs ?

     Cette année ?

     Dans les 6 mois ?

     Dans les 3 mois ?

     Ce mois-ci ?

     Que puis-je entreprendre la semaine prochaine dans ce sens ?

     Et aujourd’hui ?

Vous constatez que nous sommes toujours bien dans le domaine du coaching et pas dans l’entretien d’illusions : la vision peut bien être délirante ou utopique, les objectifs, eux, sont ancrés dans le concret, les étapes sont soumises à la sanction de la réalité. Ce rétro-planning sera alors peut-être à revoir en avançant, selon ce que vous expérimenterez et apprendrez sur le chemin, mais vous serez en marche !

Je vous souhaite de belles projections !

Bonne route !

Sylvie Baille

Coach

15 février 2010

Même les pros peuvent chuter !

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1 février 2010

L’Erreur est humaine ?

Alors soyons très humains et offrons un droit à l’erreur à ceux qui apprennent, qui testent, explorent et agissent !

Quand mon client me dit : « je ne me donne pas le droit à l’erreur », je me dis que cette personne doit vivre beaucoup de stress quand elle passe à l’action ! En effet, elle risque de nombreuses occasions de démoralisation et de dévalorisation, puisque comme tout être humain, elle est intrinsèquement faillible…

Apprendre par l’expérience

Quand commettons-nous des erreurs ? Quand nous ne maîtrisons pas un savoir-faire, quand nous ne connaissons pas une règle ou une loi, quand nous manquons d’expérience pour répondre  correctement à une situation, quand nous manquons d’attention aussi...

Nous ne pouvons pas savoir avant d’avoir appris. Et pour apprendre vraiment, il est nécessaire de pratiquer, d’éprouver les concepts, et donc d’être en position de commettre des erreurs. Ainsi quand nous nous trompons, cela indique le plus souvent qu’il nous manque des éléments pour produire une action plus précise et plus juste.

L’erreur nous démontre que nous sommes des êtres d’apprentissage et que, quelles que soient nos intentions, nos volontés de réalisation, il y a toujours la possibilité d’une petite faille, même dans le savoir-faire le mieux rôdé… Remarquez que cela nous donne de belles perspectives d’évolution continue !

La crainte du jugement

En tant que spectateurs, nous assistons à des critiques de personnes qui osent, travaillent, défendent des idées, nous voyons des travaux, de longue haleine parfois, être exécutés de manière péremptoire par ceux qui n’ont que le mal d’en prendre connaissance…  Et si à notre tour, nous étions l’objet d’un tel persiflage ? Et si nous étions jugés avec cette même sévérité, que parfois nous appliquons nous-mêmes aux autres d’ailleurs ?

C’est peut-être moins l’erreur qui est humaine que le jugement. Une erreur, ce n’est qu’une parole, un geste, une intention qui manque son but, alors que le jugement fait du résultat d’une action, une humiliation, un défaut, impardonnable et punissable…

C’est moins l’erreur que nous redoutons alors que la blessure narcissique qui s’ensuit. Et pour peu que notre construction personnelle soit fragile, cette blessure sera d’autant plus profonde, générant de la culpabilité, de la honte, une basse estime de soi. Plutôt éviter l’action que de risquer l’erreur et les sentiments désagréables qui l’accompagnent et ébranlent notre confiance en nous…

L’erreur utile

Changeons de perspective : une erreur, plutôt que d’être reprochée à la personne, peut être perçue comme une simple indication utile.

En coaching, nous parlons de résultat plutôt que d’erreur. Si un résultat n’est pas conforme à nos attentes, nous nous demandons ce qui ne fonctionne pas dans la stratégie employée. Le résultat d’une action n’est plus alors un objet psycho-émotionnel mais une information, l’indication qu’il y a là quelque chose à apprendre pour ensuite mieux construire... l’erreur n’est plus une faute.

Ainsi, le savoir de chacun peut-il se développer sans dramatisation : la pratique, ainsi encouragée, permet d’acquérir plus de sûreté de la main, de l’esprit et du cœur. Et comme toutes les connaissances humaines sont des erreurs corrigées et recorrigées par les générations successives, les erreurs que nous commettons ne sont que des pas vers une plus grande lucidité.

Et puis l’erreur  peut permettre de trouver des chemins inattendus, de faire des découvertes comme l’atteste l’expérience de cet employé de 3M qui s’étant trompé dans ses mélanges de produits a créé cette colle qui a fait le succès du post-it !

Ainsi qu’on la nomme aveuglement, malentendu, bavure, confusion, impair, inexactitude, distraction, gaffe ou ânerie, l’erreur nous invite à gagner en exactitude, justesse et lucidité, elle nous permet d’explorer de nouvelles voies qui déroutent les certitudes éphémères et les vérités illusoires…

Je vous souhaite un beau mois de février !

Sylvie Baille
Coach

1 janvier 2010

La Règle d’Or

En réponse à la question « Comment agir au mieux ? », une règle a transcendé les cultures, les religions et les mœurs pour nous parvenir intacte aujourd’hui : « Ne fais pas à autrui, ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse. » C’est la Règle d’Or.

Sa formulation connait des variantes :

·         Judaïsme : « Tu ne te vengeras pas, ou tu ne porteras aucun grief contre les enfants de ton peuple, tu aimeras ton prochain comme toi-même : Je suis le seigneur. » (dans la Torah, 10 siècles av. J.-C.)

·         Taoïsme : « Regarde le gain de ton voisin comme ton propre gain, et la perte de ton voisin comme ta propre perte » (T'ai Shang Kan Ying P'ien, env. 6 siècles avant J.-C.)

·         Confucianisme : « Ce que tu ne souhaites pas pour toi, ne l'étends pas aux autres. » (Confucius, env. 5 siècles avant J.-C.)

·         Hindouisme : « Ceci est la somme du devoir; ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent. » (Mahabharata, env. 5 siècles avant J.-C.)

·         Bouddhisme : « Ne blesse pas les autres de manière que tu trouverais toi-même blessante. » (Udana-Varga, env. 5 siècles avant J.-C.)

·         Christianisme : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Jésus de Nazareth, env. an 30)

·         Islam : « Aucun d'entre vous ne croit vraiment tant qu'il n'aime pas pour son frère ce qu'il aime pour lui-même. », Mahomet, 570-632)


Il serait fastidieux de continuer la liste, la bonne fortune de cette règle ne s’étant jamais démentie. D’ailleurs, le président des États-Unis, M. Barack Obama, a prononcé le 4 juin 2009 à l'université du Caire (Égypte), un discours intitulé « Un nouveau départ ».

« Il y a une règle essentielle qui sous-tend toutes les religions : celle de traiter les autres comme nous aimerions être traités. Cette vérité transcende les nations et les peuples. C'est une croyance qui n'est pas nouvelle, qui n'est ni noire ni blanche ni basanée, qui n'est ni chrétienne ni musulmane ni juive. C'est une foi qui a animé le berceau de la civilisation et qui bat encore dans le cœur de milliards d'êtres humains. C'est la foi dans autrui et c'est ce qui m'a mené ici aujourd'hui. »

Et, pour revenir vers des préoccupations plus quotidiennes, je suis persuadée que si vous êtes parent, vous avez au moins une fois dit à votre enfant quelque chose comme : « Cesse de tirer les oreilles du chat. Tu aimerais ça, toi, qu’on te tire les oreilles ? »


La base d’une éducation morale

La Règle d’Or constitue la base d’une éducation morale. Traiter l’autre comme un autre soi-même, se mettre à la place de celui qui subit notre action, s’identifier à autrui pour prendre conscience de sa pleine humanité semblable à la nôtre avec sa sensibilité, sa fragilité, sa capacité à ressentir la douleur.

En demandant de traiter l’autre avec autant de soin que si c’était soi, cette règle fait appel à l’égoïsme pour stimuler l’altruisme. Il est vrai que dès que l’on réfléchit à la relation à autrui, il apparaît nécessaire de faire en premier lieu progresser la relation que l’on entretient avec soi : la conscience de l’autre apparaît proportionnelle à l’ampleur de la conscience qu’on peut avoir de soi.

Voilà une règle de base pour des relations humaines mondialisées, une maxime morale universelle pour fonder aujourd’hui le respect de l’autre, un outil de lutte contre toutes les discriminations, les asservissements. Cette règle s’oppose à celle du Talion qui dit « fais aux autres ce qu’ils t’ont fait », pour préférer le choix d’un comportement qui va respecter l’autre et soi-même. Appliquer la Règle d’Or va alors dépendre de la maturité des personnes en présence, maturité émotionnelle et intellectuelle… ce qui n’est pas gagné !

Une base déontologique


Les coachs en formation sont invités à réfléchir sur l’influence inhérente de leur action dans la relation de coaching. Acquérir le savoir de la discipline elle-même est une chose, mais il est aussi nécessaire d’expérimenter comment le coach agit pratiquement les outils et les processus, pour le faire de manière toujours plus responsable. Passer par l’expérience permet une réflexion critique sur les conditions de la pratique.

Cette réflexion conduit à l’élaboration d’une déontologie qui liste les obligations que le coach s’engage à respecter pour garantir une pratique conforme au code d’éthique de la profession. Ces règles sont appliquées a priori et ont le statut d’obligation morale. Cliquez sur En savoir plus dans le carré de droite Nos engagements pour accéder à notre code de déontologie .

Donc comment coacher au mieux ? En coachant comme nous aimerions être coaché(e)…

Je vous souhaite une excellente année 2010, une année dans laquelle vous saurez faire s’épanouir vos talents, vos désirs, vos amours, votre conscience, pour contribuer à faire de cette Terre un endroit où il est heureux de naître.

Sylvie Baille
Coach

1 décembre 2009

Préparer son Bonheur !

Le Bonheur, on peut l’espérer, le considérer comme un dû ou encore penser qu’il faut le mériter. Pour ma part, je pense que le Bien-vivre, ça s’organise !

Dés-espérer

Je cesse d’espérer pour me mettre à construire. Ces petits problèmes non traités dont j’espérais la résolution spontanée ont parfois engendré de vraies catastrophes puisque je leur laissais le temps de s’aggraver. Donc, je dis halte au déni et aux espoirs stériles ! Je mets les faits à plat, et je regarde comment je peux intervenir pour améliorer la situation.

Être honnête avec soi-même
Je vais donc devenir ma propre amie, mon propre guide, et pour ce faire, il va être nécessaire que je me dise la vérité. Y voir clair en moi, cesser de me bercer d’illusions, jeter un regard sans sévérité ni complaisance sur les relations que j’entretiens, sur mon travail, mon attitude, etc., c’est quelque chose que je ne trouve pas si facile à faire, ma foi !

Quels sont les faits ?
Si je repense à mon quotidien, la semaine, le mois, le semestre, l’année écoulés : qu’est-ce qui m’a rendue malheureuse ? heureuse ? Quand ? Où ? Avec qui me suis-je sentie mal ? bien ? Quelles sont mes possibilités et contraintes ? Est-ce que j’ai une marge de manœuvre ? Si je sais exactement ce dont je dispose, ce qui fonctionne ou pas pour moi, je vais pouvoir faire des choix en toute connaissance de cause.

Changer de niveau
Einstein écrivait dans Le Prix de l’excellence : « Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau ». Ainsi, je réalise que si je continue à me battre encore et encore avec les mêmes armes intellectuelles, émotionnelles et comportementales contre un problème qui continue à me résister, c’est que j’ai besoin d’apprendre de nouveaux concepts, de nouvelles stratégies, de nouvelles ressources pour en venir à bout.

Réunir les ressources
De quoi aurais-je besoin pour être vraiment heureuse ? Comment vivre une vie qui me convienne et qui corresponde à l’idée que je me fais du « bien-vivre » ? Je note dans le petit carnet qui m’accompagne partout, les idées qui me viennent : une santé au top, du temps pour apprendre et faire du sport, un travail qui me passionne, le sentiment de gagner ma vie de manière honorable et utile, et des relations épanouissantes bien sûr ! Et bien d’autres choses encore… Je détaille autant que je veux, je ne me donne pas de limites…

Décider d’agir
Une fois que j’ai répondu à ces questions, je vais réfléchir à comment, pour chaque élément à mettre en place, à modifier ou à éliminer, je peux faire une première action, je peux déjà m’engager dans la réalisation de ce que je sens bon pour moi… Chaque micro-pas que je fais me rapproche de mon objectif. Je sais déjà que le chemin sera de toute manière enrichissant en lui-même. Porter un désir en moi me rend plus optimiste et positive, j’apprends aussi à devenir sans cesse plus confiante… et plus responsable.

Voilà peut-être pour vous de quoi rêver utile tout au long de ce mois de décembre !

L’équipe de Coach Académie se joint à moi pour vous souhaiter un très joyeux Noël !

Sylvie Baille
Coach

1 novembre 2009

De la rumination

De la rumination

Qu’est-ce qui occupe votre espace mental, capte votre attention encore et encore ? Comment réduire le volume de ces ruminations ?

Faites une liste

Quand vous vous surprenez en train de ruminer : notez-le !

Mettre noir sur blanc ce qui nous trotte dans la tête permet bien souvent de « penser plus loin ».

Peut-être que votre liste est faite de « il aurait dû », de reproches, de plaintes, d’accusations, de récriminations contre ce et ceux qui vous entourent, ou encore de « je devrais », de souhaits et de désirs qui vous taraudent, de regrets ou de remords…

Évaluez

Pour chaque point, demandez-vous :

•    Pour quelle raison est-ce que ceci capte autant mon attention ?
Peut-être parce que je ressens là de l’impuissance et que je cherche une manière de faire cesser ce sentiment, de regagner du pouvoir en construisant des interprétations, des justifications, en construisant des chaînes logiques d’arguments qui donneraient du sens ?
Mais cette réflexion semble peu productive…

•    De quelle marge de manœuvre est-ce que je dispose concernant ce point particulier ?
Est-ce que je me bats contre des contraintes incontournables ?
Est-ce que je me révolte contre une frustration que j’estime insupportable ?
Est-ce que je résiste à une acceptation qui me soulagerait et me permettrait de m’organiser pour composer avec la réalité ?
Et si j’utilisais plutôt mon énergie à organiser ce qui est là ?

•    Quelle est la question qui se cache sous cette rumination ?
Une question sur ce qui est admissible ou pas, tolérable ou pas ? Sur qui est responsable de quoi ? Sur le respect qui est dû, sur l’intégrité des intentions, sur les valeurs en jeu dans cette situation… ?

•    Qu’est-ce que je ne sais pas aujourd’hui et qui m’empêche de résoudre cette question intérieure et de libérer mon esprit ?
J’ai peut-être besoin d’apprendre de nouveaux concepts qui vont être autant de clés heuristiques.

Partagez


Cette rumination qui tourne en rond va gagner à être partagée : ainsi, ce que je rumine peut être examiné selon des angles de vue différents, à l’aide de critères autres. Le fait que pour cette personne, ce que je me dis n’aille pas « de soi », me permet de me poser des questions, de découvrir de nouvelles pistes, de faire évoluer mon discours intérieur.

Faire cesser ces agitations mentales et émotionnelles, c’est se donner l’opportunité d’utiliser ses forces vives à des fins plus constructives !   

Nous vous souhaitons d’en finir avec les ruminations, et de construire plutôt le monde dans lequel vous voulez vivre !

Sylvie Baille
Coach

1 octobre 2009

Travailler mieux pour travailler moins

Organisez le temps rentable pour dégager de grandes plages de temps libre.

Connaissez-vous la loi du 10/90 ? Le 10% de temps accordé à planifier une tâche, évite 90% de l’effort à y investir par la suite. Réfléchir à un plan d’action, organiser son agenda, planifier une tâche, créer un plan de rédaction, réduit sensiblement le temps de travail qui sera nécessaire.

Naviguer à vue est rarement productif, sinon de malentendus, d’insatisfactions, de conflits, de résultats parfois difficiles à corriger. Et puis, avancer à tâtons génère un stress qui peut soit nous paralyser, soit nous faire sur-dépenser de l’énergie en perfectionnisme, souci de plaire, culpabilités, fébrilité, etc.

Quelques questions utiles :

· Est-ce bien à moi d’accomplir cette tâche ?

· Qui est concerné aussi ? Est-ce que les délégations sont claires et bien réparties ?

· Quelles sont les priorités ? Est-ce que je travaille au bon moment sur le bon dossier ?

· Quel est l’objectif de ce travail ?

· Quels sont les critères de résultats ?

· Comment obtenir de l’information utile ? Plus l’information sera précise, moins il y aura de malentendus !

· Y a-t-il des points d’étapes à faire ?

· Quel est le délai de remise ? Etc.

Plus vous saurez ce que l’on attend de vous, et plus vous serez en mesure de vous organiser. Et si le management est déficient, rien ne vous oblige à en subir les insuffisances : posez les questions utiles ! Si ce n’est pas directement en réunion, envoyez un mail ! Soyez pro-actif !

Travaillez avec efficacité

· Amorcez le travail dès que vous en prenez connaissance : ouvrez un dossier, jetez sur le papier vos premières idées, faites un premier appel téléphonique, etc., voilà que vous êtes déjà en train de faire…

· Créez des blocs de disponibilité : vous gagnerez du temps en vous consacrant à une tâche en une seule fois plutôt que de la morceler.

· Favorisez la concentration : être entièrement là où cela se passe, éviter la dispersion, les interruptions, c’est augmenter sa productivité. Faites respecter votre temps de travail.

· Donnez-vous un délai assez serré pour terminer votre tâche : le temps de travail a tendance à se dilater ou se contracter dans les limites du temps disponible. Se cadrer dans le temps pour exécuter une tâche, c’est aller à l’essentiel, c’est éviter bien des méditations sur soi (suis-je à la hauteur ? est-ce parfait ? que va-t-on penser de moi ? etc.) qui seront à examiner en un autre lieu.

Offrez-vous un autre temps...

Car le temps, c’est aussi de la vie, de l’amour, du rien même. Vous avez besoin de temps pour dormir, rêver, méditer, réfléchir, former des avis, discuter, débattre, militer, vous engager peut-être ? Aussi pour ne plus être un acteur social ou économique, mais revenir vers vous, vers votre foyer, vers l’intime.

Le temps que vous accordez aux personnes qui vous sont chères est-il à la hauteur de l’affection que vous leur portez ? Quel cadeau plus immense peut-on faire à quelqu’un que de lui consacrer du temps de sa vie ? Il faut du temps devant soi pour approfondir les liens, permettre une véritable rencontre de l’autre comme de soi. Combien de personnes se sentent étrangères avec leurs propres enfants faute d’avoir consacré du temps à les écouter, à être tout simplement présentes, là ?

Pour m’accomplir aussi, j’ai besoin de temps… Il n’y a pas de miracle. Si je ne me donne pas le temps de m’entendre, de faire un retour sur mon expérience, de ressentie mes envies et de les projeter dans le futur, je risque de passer ma vie à répondre à de pseudo-urgences.

Oui, le travail est une part importante de mon existence, oui, je dois gagner ma vie… mais pas que… aussi, je prends du temps pour penser à comment je vis, et je m’organise !

Sylvie Baille
Coach

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